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L'ile de la Réunion s'est engagée en 2019 avec le BNB dans le projet Isopolis de transformation sociétale (voir la page Retours d'expérience: Collectivités: la Réunion)
Elle a organisé, en lien avec le BNB, une journée d'échanges "Sommet de l'altruisme" très inspirante que vous pouvez suivre ici en épisodes replay vidéo, avec au programme:
Durée: 11 mn
Patrice exprime le bonheur de la diversité et des racines des cultures créole et française, de l'ancrage à la nature, de la joie, etc
Durée: 10 mn
Durée: 10 mn
Mme Verdier rappelle l'intérêt des travaux de recherche sur les indicateurs de développement.
Elle délivre une caution scientifique au projet Isopolis de la Réunion, en lien avec le BNB
Il ne s'agit pas d'idéologie. L'altruisme correspond à une vraie altérité et complémentarité entre science et conscience/durabilité, conscience de l'autre, richesse de la diversité, multi-culturalisme, économie et équité sociale et préservation de l'environnement, une vision globale propice au bien-être.
Ce sommet va dans le sens de l'IRD qui vise à apporter des solutions pour et avec la société, avec l'espoir d'un avenir meilleur pour l'humanité, et en s'appuyant sur coopération et connaissance.
(*) Institut de recherche pour le développement (IRD): Une science engagée
Institution française publique de recherche, l'IRD défend un modèle original de partenariat scientifique équitable avec les pays du Sud et une science interdisciplinaire et citoyenne, engagée pour la réalisation des Objectifs de développement durable.
Durée: 10 mn
Mme Cesari exprime l'engagement de la Région et remet en cause la dictature financière pour passer à une conversion écologique et sociale qui vise à plus d'égalité, de liberté, de conscience collective.
Les crises subprime, gilets jaunes, covid ont montré la fragilité, la vulnérabilité et la non soutenabilité du modèle actuel. 39% des réunionnais vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les bonnes intentions ne suffisent pas, il faut prendre en compte les besoins par la co-construction des politiques publiques. Il y des biais dans les indicateurs utilisés. N'y a t'il pas un modèle réunionnais du vivre ensemble? 3 domaines ont été retenus pour une région engagée: bien-être muti-culturel, post-colonial et insulaire. Ce sommet est un début pour inventer inventer un modèle innovant.
Durée: 2 mn
Charly va réaliser une oeuvre dans la journée qui exprime le bonheur.
Durée: 2 mn
L'altruisme est la seule solution aux défis à venir avec 3 échelles de temps et d'espace: réduction des inégalités, épanouissement de chacun. pour que les générations à venir ne disent pas "vous saviez et vous n'avez rien fait".
Durée: 20 mn
Participants:
La crise sanitaire mentale actuelle est un enjeu majeur.: stress, burn-out. Il est temps de faire le pont entre des traditions ancestrales de sagesse contemplative (méditation, etc) et les neuro-sciences.
On étudie objectivement pour cela le fonctionnement du cerveau et on montre l'intérêt des pratiques qui font intervenir l'intériorité et la spiritualité.
La recherche américaine a bien perçu l'intérêt et investit des millions de $. On constate que 50% des troubles apparaissent à l'adolescence, donc des pratiques de prévention à mettre en place.
L'altruisme fait plus peur aux hommes qu'aux femmes, comment répondre à cette peur? La science est là pour apporter des réponses objectives et confirmer que les pratiques liées à la culture, aux émotions peuvent faciliter le changement sociétal qui est nécessaire.
L'être humain est constitué pour recevoir de l'amour et en donner. Si on peut souffrir, on peut sûrement être heureux aussi...
Durée: 5 mn
Erika Bareigts, maire de Saint-Denis témoigne que les politiques publiques sont encore axées sur les budgets, le matériel, et qu'une vraie révolution systémique est nécessaire pour instaurer des critères d'évaluation liés au bonheur des populations: quelle école, quelle santé, quels logements adaptés, etc.
Saint-Denis s'y engage même si le chemin va être long.
Durée: 5 mn
Réponse d'Antoine Lutz: on mesure des effets à l'échelle individuelle, mais à l'échelle du collectif, c'est plutôt le projet "bonheur" porté par la Réunion qui est séduisant. C'est cette enjeu majeur qui m'a autorisé à dépenser plusieurs tonnes de CO2 venir ici en avion.
Durée: 25 mn
Comment prendre soin quand on est "sur" son téléphone? Plus on est présent, plus on est heureux. On voit ce qui ne va pas. Voir aussi ce qui est positif. Notre colère réduit notre champ de conscience. On ne parle pas d'un bonheur transitoire, une belle voiture. l'apparence que me donne la salle de musculation. Regardons à l'intérieur. Lors de retraites dans le silence, on pleure. en face de soi-même. Besoin de plus de spiritualité, de sens; de sacré.
La Réunion ne peut pas être un ilot de bonheur sans les autres populations de la région si indifférent région, Comores Madagascar confrontés aux crises de la démographie, de l'eau, du climat, de la famine. On peut porter cette attention aux gens autour de nous dans un restaurant, à la planète toute entière, etc
"Je suis heureux de la foule bigarrée qui m'entoure". Mais le vivre ensemble est fragile. Les neuro sciences sociales étudient comment nous élaborons des groupes d'appartenance exclusifs, des biais cognitifs, des réponses automatiques. Mais il y a une plasticité du cerveau: on peut apprendre à l'école à être plus inclusif, suspendre nos représentations, développer notre capacité à nous mettre à la place de l'autre et à ressentir sa douleur, à voir les invisibles.
On peut constater un impact désastreux de l'humain sur l'humain, parfois son repli sur l'animal de compagnie. Internet déshumanise. On parle de vivre ensemble mais le racisme nous entoure. Les sciences humaines ne sont-elles pas écrasées par les sciences dures? comment faire? La recherche s'essaye à associer connaissance empirique et expérientielle. Par exemple, dans la recherche sur la douleur, on s'intéresse au ressenti du patient, pas qu'aux molécules. Dans le projet Isopolis, on fait circuler des connaissances et des points de vue divers.
Durée: 35 mn
En préambule, un petit documentaire de 5 mn résume la démarche BNB de la Réunion accompagnée par le Centre BNB France.
En 30 minutes, l'ex 1er ministre du Bouthan expose que, depuis des millénaires, le sens de nos vies est la quête du bonheur. La focalisation sur le PIB a montré son échec avec les crises des inégalités, du climat, du covid, de la désespérance... Alors pourquoi les gouvernements ne s'intéressent-ils pas au bonheur, même si la démocratie a pu avancer dans de nombreux états?
Le Bouthan s'est engagé il y a 40 ans dans la voie du bonheur pour sa population, en associant celle-ci pour définir ce qu'est le bonheur, en mettant en place des politiques publiques fondées sur les résultats des enquêtes, et en mesurant les résultats obtenus.
4 piliers et 9 domaines du bonheur ont été mis en évidence, qui ont permis de sélectionner et produire des indicateurs pour mesurer la situation de bien-être et mieux gouverner pour améliorer ce bien-être.
Ce sommet de l'altruisme est d'autant plus important que le projet Isopolis de la Réunion est un laboratoire exceptionnel pour avancer vers un bonheur choisi par la population et mis en oeuvre par les politiques.
Durée: 25 mn
Non si on considère que sans cet idéal élevé, il n'y a pas de vrai progrès et qu'on ne peut pas régler les crises majeures: climat, inégalités, etc
Oui, elle est complémentaire. Attention à ne pas vouloir comparer trop vite des pays très différents. C'est plus un outil de mesure et de progrès.
Le Bouthan est un petit pays isolé par la géographie. Le BNB a surtout eu un impact sur les besoins intérieurs à satisfaire.
Les données qualitatives et quantitatives recueillies par les enquêtes sur le niveau de bonheur ont vraiment servi à orienter les politiques publiques
Oui, la sécurité y compris à la maison fait partie des questions couvertes
On peut distinguer un bonheur initial innocent (avec ses limites), et un bonheur éclairé qui grandit l'être humain
Conclusion du 1er ministre
Un pont vient d'être jeté entre le Bouthan et la Réunion pour partager ces projets d'amélioration du bonheur. C'est très exitant et inspirant de partager nos approches
Durée 2mn
La ville engage avec le BNB sa politique de manière pragmatique, par exemple autour de la question de la vie périscolaire.
Durée 20mn
Jean-François Rebeyrotte (médiateur culturel) présente la méthodologie du questionnaire testé auprès de 100 personnes: 9 domaines, 150 questions, des seuls de suffisance, des paramètres d'ajustement
A 0:00
Témoignage de Vanessa Miranville à propos de l'engagement vers le bonheur de la commune dont elle est maire: La Possession
A: 2:15
Présentation de Velayoudom Marimoutou, professeur de sciences économiques: les relations entre sciences économiques et philosophie éthique et morale évoluent pour s'intéresser aussi aux capabilités sociales de l'homo economicus
A 19:12
Antoine Lutz bonheur donne la vision du biologiste, oppose hédonisme (le plaisir comme fin) eudémonisme (le bonheur comme chemin). Les capacités au bonheur sont liées à la générosité, aux relations positives, aux relations sociales, etc. La pleine conscience (méditation, etc) et la compassion réduisent le stress et l'angoisse.
A 39:22
Expérience collective par les participants du silence et de l'attention à l'autre
A 51:50
Eve Hoarau présente son expérience du bonheur avec les seniors. Le BNB est un guide pour elle.
A 1:00:00
Martine Huitelec (académie de la Réunion) présente son expérience d'approches collaboratives entre enseignants, parents, enfants, administratifs
A 1:41:50 (en anglais)
L'ex 1er ministre du Bouthan incite à introduire le BNB à l'école et dans le businnes comme cela a été fait au Bouthan. Il propose une conférence BNB à la Réunion l'année prochaine, là où le projet Isopolis est vraiment aligné.
A 1:53:51
Conclusion.
Charly Lesquelin présente le tableau qu'il a peint pendant la conférence et qui traduit le bonheur comme un paysage avec un pont entre 2 rives: l'avant l'après, le Bouthan La Réunion, etc.